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Eclats de Paroles
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4 novembre 2004

Les choristes

Chers amis écrivants, Je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer mon enthousiasme pour ce film. Ce texte a été écrit pour une nouvelle revue culturelle du Brabant, Entr'actes. Le voici tel quel. En souvenir d'une belle journée sur le thème ' Symphonie des couleurs' qui m'a permis de rencontrer Nicole et l'un ou l'autre de vous ; tout cela me donne envie de rejoindre le groupe. Jacqueline B ou Jabgg.

Les choristes ..ou le journal de Clément Mathieu… Réalisateur : Christophe Barratier Acteurs : Gérard Jugnot, ,François Berléand, Kad Merad, Marie Bunel, Maxence Perrin, Jean-Baptiste Maunier Producteur : Jacques Perrin ; Gérard Jugnot, producteur associé. Genre : Comédie Date de sortie : mars 2004 Musique : Bruno Coulais et Christophe Barratier Site officiel : www.leschoristes-lefilm.com/ Dans l'Auvergne des années 50, un professeur de musique sans emploi débarque dans une institution scolaire pour enfants difficiles : ce que l'on appelait à l'époque une maison de correction. Loin de leur famille, souvent solitaires et privés d'affection , ces jeunes jouent les durs pour tenir le coup face à une pédagogie froide et répressive ! Comment ne pas être pris par le jeu tout en tendresse et psychologie de Gérard Jugnot, qui se retrouve, comme éducateur, face à ce groupe de jeunes garçons prêts à le défier. Partie difficile, qu'il joue en maître. En maître de musique ? Dès la première rencontre, il observe, il écoute, et s'affirme dans sa présence structurante. Des liens se créent peu à peu entre cet adulte, différent des autres, et ces enfants rebelles. C'est le chant qui va être passerelle entre les deux mondes : une chorale s'ébauche, voix après voix, répétition après répétition. Elle mobilise les énergies , fait s'ouvrir les regards et les sourires, recueille le soutien de quelques autres adultes , complices de cette pédagogie plus humaine , et devient véritablement leçon de vie. Beauté des voix d'enfants, émotion d'entendre à nouveau – comme dans ' La cage aux rossignols' – l'émouvant 'Hymne à la Nuit, de Rameau ! Ce film français est inspiré du scénario du film de Jean Dréville , La cage aux rossignols, sorti en 1945. Christophe Barratier, cinéaste mais aussi guitariste de formation classique, avait été fort touché par ce film, qu'il découvre en 1970. Grâce à un habile flash back , il relie cette histoire d'enfants chanteurs de la période d'après l'occupation à notre époque, et évite ainsi un côté ringard et désuet. C'est son premier long métrage, dont il a écrit le scénario en collaboration avec Philippe Lopes-Curval. Les Petits Chanteurs de Saint-Marc, de Lyon , ont enregistré la musique chorale, et c'est Jean-Baptiste Maunier, un authentique jeune soliste, qui tient le rôle principal de Pierre Morhange . Les autres enfants, de 8 à 13 ans, chantent en play-back. Et ont, paraît-il, beaucoup progressé en chant ! Ni acteurs professionnels ni choristes, ils ont été sélectionnés pour leur naturel et leur spontanéité dans les écoles et collèges de la région de Clermont-Ferrand « Ce que je trouve très surprenant et formidable, nous dit Gérard Jugnot, c'est l'aspect musical. La musique apporte une force à l'histoire d'autant plus que ce sont des enfants qui chantent. On sent que Christophe a autant de passion pour le cinéma que pour la musique, d'ailleurs il a composé avec Bruno Coulais la musique de deux des airs chantés. Cela donne un film sans mièvrerie, empreint d'une grande puissance 'émotion et d'évocation. Il a le charme de la craie sur le tableau ». Un film dont on sort meilleur ! Un cadeau à saisir pour chacun ! A tout âge !

Jabgg.

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Commentaires
M
"Les choristes" est un très beau film, qui évite de justesse la mièvrerie, grâce notamment à la performance de Jugnot, si sobre, si juste. Je trouve étonnant et merveilleux la façon dont cet acteur, au départ classé "comique" à cause de son physique, a évolué ces dernières années en personnages pleins d'humanité. Je pense, bien sûr, à Monsieur Bratignolles. J'aime les acteurs qui savent nous surprendre, qui l'âge venant réussissent à se renouveler, à révéler d'autres facettes d'eux-mêmes, à bien veillir en acceptant leur âge. Je pense, ainsi, à Sean Connery dont je n'ai jamais réussi à regarder un seul James Bond en entier et qui m'a surprise, séduite, dans "La rose et la flèche", "Indiana Jones 3" ou "Les incorruptibles" et surtout, bien sûr "Le nom de la rose". Jean Marais et Clint Easwood n'ont pas fait autre chose. Vive la maturité assumée !
J
Merci, Nicole, pour la 'remise' en page...<br /> Je suis toute heureuse d'être arrivée chez vous et de lire l'enthousiasme partagé pour ce film.<br /> Jacqueline.
M
Coincidence...j'ouvrais mon pc en écoutant la musique des choristes!!! et voilà que je tombe sur le texte de Jacqueline...<br /> Moi aussi j'ai adoré ce film...Monique de Schaetzen
N
Coucou Jacqueline, contente de te voir ici!<br /> Merci pour ce commentaire d'un film que j'ai bcp aimé moi aussi...<br /> Comme tu vois, j'ai un peu amélioré la mise en page...<br />
J
Désolée pour la mise en page. J'ai du manquer une étape.<br /> Et je ne sais pas trop comment corriger.<br /> Bon. On verra.<br /> Jacqueline / Jabgg
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