7 janvier 2006
CHANSON POUR ELOISE
Femme au balcon où tu t’ennuies
Rêveuse des jours dominicaux
Qui es-tu, appuyée, pensive
Et face à moi sur ce tableau
La fine courbe d’une hanche
Sur la dentelle à froufrou
Drape le jupon qui s’épanche
Un ruban noue tes cheveux roux
Tu fus la charmante Eloïse
Qu’un peintre en lavallière aima
Tu jouas le jeu de l’esquive
Mais jamais il ne t’oublia
Je te surprends, belle Eloïse,
Perdue en un songe si las
L’été roulait sur la Tamise
L’été jamais ne reviendra
LORRAINE
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