LA DERNIERE VISITE
Une femme, une nuit Monta jusqu’à ma lampe Je travaillais encore Des épreuves à revoir La porte était ouverte Sur le corridor noir Qui avait donc la clef Pour pénétrer chez moi ?
Je l’entendis marcher Un doux pas somnambule Une main effleurait Le mur de l’escalier Léger, presque inaudible Pourtant je percevais Celle qui se mouvait Quand le pas s’arrêta Le palier resta sombre Personne n’apparut Une ombre ? Un linceul ? Je me sentis figée Glacée par l’eau profonde Du soir qui emporta Ma visiteuse obscure Dans la rivière grise Quand on la retrouva. Dans sa poche livide Elle avait mon adresse…. Je ne la connais pas. M.E.