10 janvier 2006
CAVATINE
Le vent aboie dans la ramure
Mon cœur breloque et pense à toi
Le vent retrousse la bordure
Du parterre près du lilas
Le ciel au couchant s’amarante
Mon cœur musèle son chagrin
Le vent soudain se dégingande
Et m’emporte sur le chemin
Le soir a mis sa crinoline
De forsythias et de genêts
L’amour est une cavatine
Ou peut-être un triolet
LORRAINE
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