ON CONNAIT LA CHANSON...
(Pour réaliser la consigne, nous avions quelques titres de chansons qu’il fallait aménager pour en faire un texte cohérent, en ajoutant d’autres titres qui nous viendraient à l’esprit. Comme Annie, j’ai écrit « ma » chanson »)
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Ah ! souvenirs, souvenirs ! C’était au temps où Bruxelles dansait, il allait avoir 18 ans et appartenait à la bande à Bonnot. Joue contre joue, je sentais son jouet extraordinaire. Il m’a dit : « L’école est finie » et comme je lui parlais des gondoles à Venise, il m’a répondu « Il n’y a pas d’amour heureux » !
J’attendais sa déclaration, une nouvelle vague de passion, mais il a soupiré « Je suis malade, bien malade. Le twist à St-Tropez, c’est un beau roman, mais Capri c’est fini ! »
J’ai sa main dans ma main, je joue avec ses doigts mais il pleut sur la route et pendant qu’il pense à la Californie, je me dis « J’attendrai…j’attendrai toujours son retour ».
En vérité, j’ai deux amours : lui et l’hôtesse de l’air. Oui, c’est comme ça !... Elle s’appelle Valentine, elle a de tout petits petons et quelquefois, pour changer, elle roule à bicyclette. Elle est à toi, cette chanson, Mistinguett, et si le mur de ton jardin est un mur mitoyen, je chante, je chante soir et matin, même si la bonne du curé est derrière l’église avec son galant.
Parlez-moi d’amour, le soleil a rendez-vous avec la lune et quand ils se rejoindront, nous danserons la polka du roi.
Ah ! Barbara, il faisait si noir ce jour-là sur Brest et d’aventure en aventure, je reviens mais toi tu t’en vas.. ne me dis plus tu, je sais tout sais-tu…Et pourtant, je t’aime, je t’aime…
LORRAINE